free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/09/2009

Public Enemies

public.jpgOn connaît l'attrait de l'inoxydable Michael Mann pour les histoires de gangsters. Il se consacre ici au personnage de John Dillinger, braqueur de banques notoire durant la grande dépression aux Etats-Unis. Arrêté en Arizona après une série de crimes commis dans l'Indiana et l'Illinois, Dillinger (magnifique Johnny Depp) réussit une évasion spectaculaire de la prison de Crown Point. Le redoutable J. Edgar Hoover (Billy Crudup), chef du FBI, monte une équipe spéciale, à la tête de laquelle Melvin Purvis (Christian Bale) est chargé de débusquer le truand, mort ou vif. Les films de Michael Mann sont démonstratifs et celui-ci ne déroge pas à la règle. En virtuose de la mise en scène (un premier plan sublime), Mann nous entraîne dans un très beau polar atmosphérique où la classique confrontation n'en est pas vraiment une (Al Pacino-De Niro dans Heat ; Jamie Foxx-Tom Cruise dans Collateral). Le face à face entre John Dillinger et Melvin Purvis laisse la place à une méditation mélancolique sur le mythe du hors la loi bien aimé. Jesse James du XXème siècle, Dillinger mourra comme son prédécesseur, trahi par un proche. Et si Robert Ford fut par la suite abattu, Melvin Purvis pour sa part, se suicida quelques années après le décès de John Dillinger. Romantique, élégant, touchant, Public ennemies est certainement l'oeuvre la plus aboutie de Michael Mann.

Public Enemies (Michael Mann, USA, 2008, 133 mins).   Avec Johnny Depp, Marion Cotillard, Christian Bale, Billy Crudup, Channing Tatum, John Ortiz, Giovanni Ribisi.

30/06/2009

Terminator Salvation

MV5BMjgxMjc0MDk4NV5BMl5BanBnXkFtZTcwODc4NjA0Mg@@__V1__SX95_SY140_.jpgOn s'attendait peut-être à un peu mieux pour ce quatrième volet de la franchise Terminator, d'autant plus que le tome 3 fut une grosse déception (1). Nous sommes en l'an 2018. Alors que le "Judgment day" a semble-t-il éradiqué une grande partie de l'humanité et que les robots semblent bien déterminés à poursuivre leur besogne, John Connor (Christian Bale), chef de la résistance, tente tant bien que mal d'unifier sous sa bannière un maximum de courageux prêts à donner leur vie pour éviter l'extinction de l'homme. Dans le même temps, Skynet, organisation tentaculaire et omnipotente entend lancer une opération d'envergure. Connor n'a donc plus le choix, il faut détruire le QG de cette dernière. Le résultat final de cette perspective a priori alléchante est plus que consternant. Les raisons sont multiples : scénario baclé et au premier dégré, démarrage de l'intrigue trop rapide et s'essouflant assez rapidement, effets visuels limites (pour un fim de S.F)... Terminator Salvation est un film d'action basique qui a des relents de l'immonde Battlefield Earth (2000).  L'unique maigre consolation est la juste esquisse d'un univers post-apocalyptique impersonnel. Les deux premiers opus (2) de la saga étaient brillants, les deux suivants le furent beaucoup moins. Il serait donc temps de s'arrêter là.

Terminator Salvation (McG, USA, 2009, 110 mins).    Avec Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin, Bryce Dallas Howard, Moon Bloodgood.

(1) Terminator 3 : Rise of the machines (Jonathan Mostow, 2003).

(2) The Terminator (1984) et Terminator 2 : Judgment Day (1991), tous deux réalisés par James Cameron.

01/09/2008

The Dark Knight

dark knight.jpgPar rapport au premier volet (1) qui tenait la route mais était peut-être un peu trop "grand public", Christopher Nolan a proposé ici (et c'est une bonne chose) un film plus sombre, qui colle plus à l'atmosphère qui règne autour de Batman. Notons au passage également l'éviction de Katie Holmes (piètre actrice dans le premier opus) au profit de Maggie Gyllenhaal. Mais ce qu'il faut retenir au delà d'un bon film d'action au scénario plus que convaincant est que le réalisateur de Memento a réussi à revisiter le genre classique de film de super-héros (souvent des ratages) en élargissant l'intrigue à de nombreux thèmes : corruption policière, conflits d'intérêts, obsession sécuritaire... Par contre, l'intrigue, aux ramifications interminables, conjuguée à une durée un peu trop longue (02h30), est très fatiguante. Mais bon, ça a le mérite d'être honnête puisque annoncé dès la première séquence d'un braquage de banque chaotique. Enfin, saluons la performance exceptionnelle dans le rôle du joker du défunt Heath Ledger.

The Dark Knight (Christopher Nolan, USA, 2008, 147 mins).    Avec Christian Bale, Heath Ledger, Aaron Eckhart, Michael Cane, Gary Oldman, Maggie Gyllenhaal, Morgan Freeman.

 

(1) Batman begins (2005).

22/04/2008

3:10 to Yuma

124576278.jpgCe qui est intéressant avec James Mangold, est que quel que soit le genre de cinéma auquel il s'attaque, il parvient, sans révolutionner le thème, à mettre en place un film solide. Qu'il s'agisse de corruption au sein de la police (Cop Land, 1997), de thriller horrifique (Identity, 2003) ou de biopic (Walk the line, 2005). 03:10 to Yuma est en effet un très bon western, nerveux, violent et complexe, mettant aux prises Russell Crowe et Christian Bale. Le premier incarne Ben Wade, desperado terrifiant pourchassé par toutes les polices du coin. Le second, interprétant Dan Evans, ancien de la guerre de secession, fermier et père de famille, est chargé d'escorter Wade jusqu'à la ville de Contention (dans l'Arizona) puis de le faire monter à bord du train de 15h10 pour la ville de Yuma où il sera pendu. Le film est un remake de celui qui porte le même nom, réalisé en 1957 par Delmer Daves (avec Glenn Ford et Van Heflin dans les rôles des deux protagonistes).

3:10 to Yuma (James Mangold, USA, 2007, 117 mins).    Avec Russell Crowe, Christian Bale, Ben Foster, Peter Fonda, Gretchen Mol, Dallas Roberts.

- 2 nominations (Meilleur son et meilleure musique) - Oscars 2008.

- Prix Spécial (Christian Bale - Meilleure performance) - San Diego Film Critics Society Awards 2007.

- 2 nominations - Satellite Awards 2007.

19/01/2007

Harsh Times

e914db2786740f641824bcf4f4b9855a.jpgBad Times pour le titre français (harsh : sévère, dur...). Pas franchement convaincant le premier film de David Ayer (scénariste de Training day). Jim (Christian Bale), vétéran de la Guerre du golfe, tente tant bien que mal de trouver du boulot. Mais le LAPD le rejette. Il trouve du réconfort auprès de son seul ami, Mike (Freddy Rodriguez), également chômeur. Il lui propose de l'aider à trouver du taf. Mais leur virée dans les quartiers chauds de L.A va prendre un tournant d'une violence gratuite et inouïe. Jim va renouer avec ses vieux démons. Il est vrai que le film se veut sans consession, plus on avance et plus on s'aperçoit qu'il n'y a aucune issue possible pour Jim, car cette vie-la il l'a choisie, et veut-il vraiment s'en sortir ? La lente descente aux enfers se poursuit inexorablement. Simplement, tout cela manque de subtilité, et les très nombreux dialogues composés exclusivement de vocabulaire ordurier manquent eux d'intelligence. On verra dans chaque phrase : fuck, fuck you, fuck it, fuck this... Et on peine à reconnaitre un Christian Bale avec son accent et sa gestuelle de voyou, i wanna get stonned, i wanna get laid, what's up dog ?..., même si nous l'avons déja vu dans des rôles de psychopate tordu (American psycho, The machinist). Un peu d'ambiguité n'est pas de trop pour un polar nerveux (l'excellent Narc, avec Jason Patrick et Ray Liotta, par exemple). Et celui-ci est très prévisible du début jusqu'à la fin.

Harsh Times (David Ayer, USA, 2006, 115 mis).   Avec Christian Bale, Freddy Rodriguez, Eva Longoria, Terry Crews, Noel Guglielmi, J.K. Simmons.